
L'église St Loup fût rendue au culte en 1961, un 19 Mars desservie par M l'abbé Guillory. Sous la présidence de Monseigneur Debray, évêque de Meaux, une messe fût celebrée par Mgr Romain.
La commune du Vaudoué, à l'époque, ne comptait que 300 habitants et avait consacrée la somme de 13 millions (F) pour la restauration de son église. Cette dernière révèle l'influence des Templiers puisqu'elle ne comporte qu'un bas-côté. Cette disposition proviendrait d'une conception schismatique attribuée à l'ordre du Temple en ce qui concerne le culte de la Sainte Trinité. Les Templiers n'auraient pas admis la croyance en un seul Dieu en trois personnes, et ils marquaient par la suppression d'un bas-côté latéral de la nef, la suprematie des deux premières personnes, négligeant la troisième.
Cette belle petite église, à la fin de la dernière guerre, menaçait ruine, aucune réparation sérieuse n'ayant été effectuée depuis au moins cinquante ans.
Le résumé des travaux établi en 1954 fait état de travaux de couverture pour la somme de 700.000F. En 1960 d'autres travaux furent votés pour la refection de l'église. Trois entreprises distinctes présentaient un devis de 10.430.027F.
La Municipalité de l'époque et la préfecture de Seine et Marne approuvèrent les devis, mais un litige suite à une majoration de prix d'une des entreprises entraina une comparution devant le tribunal administratif de Versailles. L'entreprise Bourguignon de Noisy/école proposa un devis concernant des travaux de maçonnerie en 1976 qui fûrent exécutés.
Saint-Loup est le patron du Vaudoué, St Loup ou St Leu, fût archevêque de Sens au VIIème siècle. Exilé pendant un moment en Normandie, il passa plusieurs fois au Vaudoué. Il fit de nombreux miracles et est invoqué souvent avec succès " pour la guérison du mal caduc et pour le soulagement des douleurs d'entrailles que souffrent les enfants" Son pélerinage, qui remonte à plusieurs siècles et qui fut longtemps fréquenté jusque de Paris, a lieu chaque année au Vaudoué le premier dimanche de septembre.

Le mobilier

M. l'abbé Beslin, curé du Vaudoué de 1933 à 1943, homme très érudit et amateur d'art, fit procéder à la réfection de l'ancien maître-autel qui était encastré dans un grand retable de bois, comprenant en son sommet une niche ou s'abritait une statue de St Loup en bois sculpté, autrefois polychrome. Au centre de ce retable à colonnades, il fit placer un tableau représentant la Résurrection du Christ, oeuvre d'un artiste parisien. Tout cet ensemble fut démantelé lors de la campagne de travaux éffectués en 1960. La grande peinture disparut...la petite statue de St Loup échappa à ce saccage et fut reléguée dans un coin de l'église ainsi qu'une partiie la plus intéressante de cet ensemble, un petit retable avec tabernacle et gradins, ornés de dix-sept miniatures, exécutées à l'huile sur bois et classées monument historique.
> Voir ci-dessous les documents sur les biens de l'église
Biens de l'église en 1786 P1
Biens de l'église en P2 (décret de l'Empereur)
Extrait d'acte notarial église P3
Travaux de l'église P4
Documents tirés du livre sur Le Vaudoué et photos et documents Jean Laneau (Ancien président de l'Association "L'Age d'or").

Les anciens curés de St Loup - 1480 - 1789
1480 : Nicole Mulot
1503 : Jean Guérard
1503-1504 : Etienne Bouchard
1542 (27/2) Jean Berger
1546 (1/3) Jean Pelletier
Ancien vicaire de Souppes en 1524
1549 (25/2) à (1552 (20/2) Robert Franquin
1618 Antoine Legendre
1622 à 1653 Charles de Mantaleu
1651 Gilles de la Fonteine
(Vicaire de Noisy-sur-école en 1647).
Il fait bail des dîmes vertes de la paroisse, moyennant 34 livres espèces,12 livres pesant de filasse de chanvre et un boisseau de gros pois vert. Il meurt le 25 février 1662 et est inhumé dans le choeur de son église.
1662 Hilaire Bouillon
1664 (1/7) Martin Malchère
1711 (23/3) Martin Chappellet
1732 ( 5/10) Pierre Georges :
C'est lui qui bénit la cloche Louise Charlotte Madeleine
1737 (31/7) Médard Mainfroy
1748 (10/11) Jean-Baptiste David
1758 (20/8) Grain (Prénom inconnu)
1759 (19/2) François-Laurent Sureau
1763 ( 26/6) Corneille O'Brien
1772 Nicolas-Arnaud du Lys. Il mène de front son service parroissial et la préparation d'examens nécessaires à l'obtention de grades universitaires: bachelier en droit civil et en droit canon en juin 1772; il est licencié es lois en août de la même année et docteur de la faculté de Reims en Mars 1780. A partir de juin 1785, il prend le titre de chevalier de l'ordre royal, hospitalier et militaire du Saint-Sépultre de Jérusalem. Il meurt à 49 ans le 24 avril 1789.
1789 (Mai) Jean-Baptiste Marc Mineur
1789 (24/11) Barrois (prénom inconnu)

La cloche Edmée (1581) la plus vieille du canton
sonne les heures dans le clocher de St Loup.
Des inscriptions en latin sont lisibles :
SANCTE LUPPE, ORA PRO NOBIS
Saint-Loup, prie pour nous.
Nous fumes faictes pour servir à Dieu et aux habitants du Vauldoy
Valentin PINARD, Edmé DELORME, Jehanne ROUSSEAU m'ont nommé EDMÉE. 1581.
Documentation Cloches & clochers en Gâtinais - 1997
Association des Amis du Patrimoine du Canton de la Chapelle la Reine



Deux tomes sur le Vaudoué

2 Livres ont été édités par l'association Le Vaudoué en Gâtinais, son passé son avenir, aux éditions Presse, Amattéis, en1992 et Lienhart et Cie à Aubenas d'Ardèche en 1996.
Le 1er de couleur bleu est épuisé. Une autre édition de couleur verte a été rééditée. En vente auprès du président de l'association le Vaudoué en Gâtinais, son passé, son avenir. ocaubet@free.fr
1er Livre (1992) plus technique sur le Patrimoine Valdéen est remarquablement illustré. Le blason est presenté en debut, ensuite c'est l'histoire de St Loup et de son église en passant par la chapelle templière de Fourches, Feularde, la forteresse Gâtinaise, la forêt, le village et son activité, ses métiers, ses associations, les peintres .....
2ème livre (1996) davantage orienté vers l'agriculture au Vaudoué, ses fermes, ses documents souvenirs, sortis des armoires familiales, alimentant la mémoire collective..... Gardons en nous la citation d'un historien relaté par le président de l'Association de l'époque: "Celui qui apprécie le présent aura toujours plaisir à relater le passé".
